Actualités


16 octobre 2024

Barème de l’impôt sur le revenu

Le barème de l’impôt sur le revenu pour 2025 sera bien réajusté en fonction de l’inflation, comme l’a confirmé le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, le jeudi 3 octobre. Tous les contribuables bénéficieront ainsi d’une revalorisation des tranches d’imposition. En effet, 0,3 % des ménages, soit les plus fortunés avec un revenu fiscal de référence supérieur à 500 000 euros pour un célibataire, seront concernés par une contribution « exceptionnelle et temporaire », dont les détails seront dévoilés lors de la présentation du budget 2025 le 10 octobre.

Le ministre a assuré qu’il n’y aurait pas d’augmentation générale de l’impôt sur le revenu, ni de gel du barème, ce qui aurait pu entraîner une hausse d’impôt pour les foyers les plus aisés. À la place, le barème sera relevé de 1,9 %, conformément à l’inflation hors tabac estimée pour 2024. Ce réajustement s’appliquera aux cinq tranches d’imposition (0 %, 11 %, 30 %, 41 %, 45 %).

Ainsi, en 2025, les revenus imposables de 2024 seront taxés de la manière suivante :

    0 % pour les revenus jusqu’à 11.509 euros,

    11 % de 11.509 à 29.345 euros,

    30 % de 29.345 à 83.905 euros,

    41 % de 83.905 à 180.471 euros,

    45 % pour les revenus au-dessus de 180 471 euros.

Avec ce barème, un célibataire percevant 50.000 euros en 2024 paiera 6.658 euros d’impôt, au lieu de 6.786 euros sans revalorisation, soit une économie de 128 euros. De même, un couple marié avec 80.000 euros de revenus verra son impôt réduit à 7.917 euros, contre 8.172 euros avec le barème de 2023, pour un gain de 255 euros.

26 avril 2023

Impôt sur le revenu : devez-vous rattacher votre enfant majeur ?

La majorité s’accompagne de la déclaration séparée des revenus de votre enfant. Cependant, lorsqu’il reste à votre charge financière, plusieurs possibilités sont offertes pour en tenir compte fiscalement.

Il est possible de rattacher fiscalement un enfant majeur à condition qu’il remplisse certains critères, tels que :

  • Être célibataire, veuf ou divorcé et avoir moins de 21 ans, ou avoir moins de 25 ans s’il est étudiant ou apprenti, ou être en situation de handicap ;
  • Être à la charge du contribuable, c’est-à-dire que le contribuable doit subvenir aux besoins de l’enfant (nourriture, logement, frais de santé, etc.) ou lui verser une pension alimentaire régulière.

5 avril 2023

Calendrier fiscal

Calendrier Fiscal : préparez votre déclaration de revenus et optimisez-les pour réduire au plus juste l’impôt pendant la période fiscale 2023.

Le service de déclaration en ligne ouvrira le 13 avril 2023.

Les dates limites de déclaration de l’impôt sur le revenu IR divergent en fonction du département de résidence du contribuable :

calendrier fiscal FCPI

Préparez en toute sérénité votre déclarations de revenus et optimisez-les pour réduire au plus juste l’impôt pendant la période fiscale 2023. Pensez aux FCPI évidemment…

12 mars 2023

2023 : une année de nouveautés fiscales

Comme chaque année nous vous tenons informé des nouveautés fiscales qui pourront influer vos choix patrimoniaux… Faisons le point sur ce qui change en 2023.

Barème de l’impôt sur le revenu

Le barème progressif comporte toujours cinq tranches de 11 % à 45 %. Cependant, pour tenir compte de l’inflation, chaque tranche est revalorisée de 5,4 % ! C’est une bonne nouvelle car elle signifie qu’à salaire identique entre 2021 et 2022, l’impôt à payer sera plus faible. Dès janvier 2023, les taux de prélèvement à la source vont s’aligner sur la revalorisation. Sachez d’ailleurs que, si vos revenus ont baissé entre 2022 et 2023 de plus de 5 %, vous pouvez demander dès janvier une modulation à la baisse de votre taux. Auparavant, il fallait que la baisse représente 10 %.

Garde d’enfants : amélioration de la prise en charge des frais

Lorsque la garde est réalisée à l’extérieur, les frais que vous exposez ouvrent droit à un crédit d’impôt si l’enfant a moins de 6 ans. Ce crédit d’impôt est de 50 % du montant des dépenses. Ces dernières étaient retenues dans la limite de 2 300 € par enfant : ce montant est relevé à 3 500 € pour les frais engagés à compter du 1er janvier 2022. Le crédit d’impôt maximum passe donc à 1 750 € (contre 1 150 € précédemment). Par ailleurs, le complément de libre choix du mode de garde (CMG) sera prochainement modifié sur trois points :

  • le CMG sera harmonisé : actuellement le montant de cette aide (et donc le reste à charge) est différent selon que le parent emploie une assistance maternelle directement ou via une association ou une entreprise habilitée pour assurer la garde de son enfant ;
  • le CMG sera étendu aux enfants jusqu’à 12 ans pour les familles monoparentales (pour les autres familles, le CMG restera applicable jusqu’aux 6 ans de l’enfant) ;
  • en cas de garde alternée, le CMG pourra être partagé entre les deux parents : actuellement seul le parent allocataire peut bénéficier du CMG, même si l’autre parent assume une partie du coût de la garde.

Ces mesures entreront en vigueur prochainement : la date n’est pas encore définie.

Réduction Pinel : le taux baisse en 2023

Comme annoncé par le Gouvernement, la réduction Pinel subit, pour 2023, une baisse du taux.

Privilégiez les FCPI au taux de réduction de 25%

Coup de pouce sur la rénovation énergétique

L’accent est mis, à compter de 2023, sur les « passoires énergétiques » puisque les logements classés G ne pourront plus être mis en location à compter de 2025.

Afin de favoriser la rénovation de ces biens locatifs, les travaux énergétiques, réalisés entre 2023 et 2025, bénéficient d’une dérogation : ces travaux sont imputables sur le revenu global jusqu’à 21 400 € (au lieu de 10 700 €).

Aménagement des avantages fiscaux en cas d’investissement dans les bois, forêts et parts de groupements forestiers

Vous pouvez réduire votre impôt sur le revenu si vous investissez dans des bois, forêts ou parts de groupements forestiers.

Ce régime est quelque peu modifié : la réduction d’impôt de 18 % est transformée en crédit d’impôt à hauteur de 25 %, toujours sous réserve de conserver et d’appliquer un plan de gestion durable pendant au moins 15 ans.

Impôt sur les sociétés

Les sociétés (et les entreprises individuelles depuis le 15 mai 2022) soumises à l’impôt sur les sociétés (IS), sont taxées à un taux ordinaire de 25 %.

En outre, un taux réduit d’IS à 15 % peut s’appliquer sous conditions (notamment que le capital soit entièrement libéré). Historiquement, ce taux réduit s’appliquait jusqu’à 38 120 € de bénéfices (au-delà, c’est le taux de 25 % qui s’applique). Désormais, dès les revenus 2022 (si votre société clôture son exercice au 31 décembre 2022), le taux réduit s’applique jusqu’à 42 500 € de bénéfices, soit une économie d’IS de 438 €.

L’imposition à l’IS peut donc être particulièrement intéressante lorsque vous êtes soumis à une tranche marginale, à l’impôt sur le revenu, à un taux de 30 %, 41 % ou 45 %.

Réduction majorée pour les investissements dans les PME (réduction Madelin), FIP et FCPI

Lorsque l’on crée ou que l’on investit dans une jeune PME (ayant moins de 10 ans), on peut bénéficier d’une réduction d’impôt sur le montant investi au capital de cette société. Afin de soutenir l’entreprenariat, cette réduction d’impôt, qui devait être de 18 % en 2023, repassera à 25 % à compter d’une date encore déterminée. Dans l’attente le taux de droit commun (18 %) s’applique.

Ce même mécanisme s’applique en cas d’investissement via des fonds d’investissement de proximité (FIP) ou des fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI).

26 octobre 2022

Réduction d’IR : ponctuelle ou récurrente ?

Certains dispositifs procurant des réductions d’IR peuvent neutraliser des impositions ponctuelles et d’autres ont un effet récurrent.

Le FCPI Dividendes Plus 10 permet de bénéficier d’une réduction d’impôt sur l’impôt à payer en n+1.

Nous sommes à votre disposition pour vous accompagner sur des dispositifs de type PER, SCPI fiscales (Malraux ou Pinel) au 0380247515.

Contactez-nous également via le formulaire de contact.

6 octobre 2022

A vos marques, prêts, défiscalisation !

Dernière ligne droite pour défiscaliser vos revenus 2022 !

Vous venez de recevoir votre avis d’imposition sur les revenus 2021 et la note est un peu salée ? Malheureusement pour les revenus 2021 c’est trop tard. Vous pouvez toutefois encore intervenir et réduire votre pression fiscale en défiscalisant vos revenus 2022. Il faut impérativement agir avant le 31 décembre 2022 pour que les avantages fiscaux aient un impact sur l’imposition les revenus 2022.

Réductions d’impôt, crédits d’impôt ou encore déductions fiscales applicables sur le revenu : vous avez l’embarras du choix.

Cependant, compte tenu du délai court avant la fin d’année, nous privilégions les investissements « one shot », tels que :

  • l’ouverture d’un PER et/ou le versement de primes sur le PER ;
  • la souscription de FIP/FCPI ;
  • les SCPI défiscalisantes (Pinel, Malraux, etc.) ;
  • les SOFICA.

 

Pourquoi l’épargne retraite (PER)

La souscription d’un PER et/ou un versement sur des produits d’épargne retraite avant la fin de l’année permettra une diminution du revenu global imposable et in fine une baisse de votre taux moyen de taxation.

Avis INVEST-enligne.com :

Il peut être pertinent de racheter tout ou partie d’un contrat d’assurance-vie pour reverser les sommes sur un PER, notamment lorsque le contrat d’assurance-vie a plus de 8 ans et qu’il s’est revalorisé. En effet, les « transferts » bénéficient d’un régime fiscal favorable, qui prend fin cette année.

Pourquoi les PME/FIP/FCPI ?

C’est la dernière ligne droite pour bénéficier du taux majoré de 25 % ! En effet, le taux de la réduction pour investissement en FIP/FCPI est repassé à 25 % du montant investi depuis le 18 mars 2022. Toutefois, il ne s’applique que pour les investissements effectués jusqu’au 31 décembre 2022.

Avis INVEST-enligne.com :

Pour les souscriptions au capital de PME, il peut être intéressant de réaliser une « grosse » souscription d’ici la fin 2022 pour bénéficier à plein du taux à 25 %. Une « grosse » souscription garde son intérêt même lorsque la réduction obtenue excède le plafond des niches fiscales de 10 000 €. En effet, l’excédent est reportable les 4 années suivantes. Il convient de faire attention toutefois à ne pas dépasser le montant de l’impôt dû sur les revenus 2022.

 

Pourquoi les SCPI fiscales ?

Souples et accessibles, les SCPI fiscales sont des incontournables. Elles s’adressent aux contribuables en quête de simplicité de gestion et soucieux de diversifier leur patrimoine. Un large choix de dispositifs est disponible :

  • Pinel ;
  • Malraux ;
  • déficit foncier.

Avis INVEST-enligne.com :

A compter du 1er janvier 2023, le taux de la réduction Pinel passe à 10,5 % (en cas d’engagement de location de 6 ans) au lieu de 12 % actuellement. Empressez-vous de nous en parler afin d’éviter de bénéficier d’un montant de réduction d’impôt amoindri !

Pourquoi les SOFICA ?

La souscription dans les SOFICA peut être intéressante pour les contribuables qui ont atteint le plafond des niches fiscales de 10 000 €. En effet, la réduction d’impôt est soumise au plafond spécifique de 8 000 €, ce qui vous permet d’aller chercher une économie d’impôt supplémentaire.

Pourquoi faire des dons ?

S’il y a bien une année où il faut faire des dons, c’est l’année 2022. C’est la dernière année pour laquelle les dons à certains organismes ouvrent droit à une réduction d’impôt sur le revenu de 75 %, dans la limite de 1 000 €, soit une réduction d’impôt maximum de 750 € (contre un maximum de 554 € initialement).

15 avril 2022

Déclaration de revenus en ligne

Les dates limites de déclarations en ligne de vos revenus 2021 selon votre département de résidence sont les suivantes :

  • Zone 1 (départements n°01 à 19 et les non-résidents) : 24 mai 2022 à 23h59.
  • Zone 2 (départements n°20 à 54) : 31 mai 2022 à 23h59.
  • Zone 3 (départements n°55 à 976) : 8 juin 2022 à 23h59.

Alors rendez-vous sur le site des impôts ! Pensez également à réduire votre impôt sur le revenus avec le FIP Corse.

23 mars 2022

Prorogation du taux dérogatoire de 25% pour la réduction d’impôt IR-PME

Le ministère de l’économie et des Finances vient de publier un décret prorogeant ainsi le taux majoré de 25 % pour la réduction d’impôt sur le revenu en cas de souscription au capital de petites et moyennes entreprises (PME), dite «IR-PME» sur 2022.

Ce taux dérogatoire est applicable pour toute souscription dès le 18 mars 2022 et valable jusqu’au 31 décembre 2022.

Réduisez votre impôt en souscrivant au FCPI Dividendes Plus N°9.

17 septembre 2021

FCPI ALTO INNOVATION

Nous mettons à votre disposition une courte vidéo de présentation du FCPI ALTO Innovation 2021 qui sélectionnera des PME innovantes européennes. Ce 33ème FCPI de la gamme ALTO bénéficiera de 20 ans d’expérience dans le financement de l’innovation.

9 décembre 2020

« La forêt française, c’est notre chance »

Par Guillaume Poitrinal (Cofondateur de Woodeum-WO2), Michel Druilhe (Président de France-Bois-Foret)

L’industrie forestière est accusée de malmener les forêts françaises. Pour Michel Druilhe et Guillaume Poitrinal, l’exploitation des arbres est pourtant une chance en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Une forêt plantée et exploitée par l’homme peut être plus efficace en termes de capture de CO2 qu’une forêt vierge de toute intervention humaine.

Publié dans Les Echos, 04 décembre 2020

Talleyrand nous l’a appris : « Tout ce qui est excessif est insignifiant. » Cette maxime n’aura pas retenu un biologiste botaniste de publier pendant l’été qu’une plantation d’arbres n’avait rien à voir avec une forêt. A la plantation, tous les maux du monde modernes sont associés. A la forêt, la vraie, entendons celle où l’homme n’est jamais venu qu’en promeneur, notre scientifique attribue toutes les vertus. Reprenons. Une plantation, c’est un champ d’arbres, pas une forêt. Première banderille pour l’auteur : le profit. Il nous révèle que de gigantesques multinationales, très (trop ?) rentables, sont à la manœuvre. Elles exploitent donc ces plantations (attention, ce ne sont pas des « forêts ») à l’aide de produits chimiques, fongicides et pesticides redoutables, plantent des espèces exotiques et mobilisent des engins mécaniques colossaux.

Ces champs d’arbres abriteraient bien moins de diversité animale et végétale qu’une forêt naturelle. Mais surtout, avec leurs « rotations rapides », les plantations seraient des sources de CO2 au lieu d’être des puits de carbone.

Tout ce raisonnement, qui consiste à faire passer Colbert, planteur de la forêt de Tronçais, ou Napoléon III, créateur de la forêt des Landes, pour des ennemis de la planète, pourrait faire rire s’il n’y avait pas derrière une idéologie qui veut à tout prix sacraliser nos forêts, interdire toute coupe d’arbres, en paquet ou à l’unité, empêcher le choix des essences, les éclaircies. Or cette idéologie va à l’encontre de la cause qu’elle veut défendre.

Effet de substitution

Nous ne débattrons pas sur les considérations absurdes qui consistent à faire passer les 100.000 exploitants forestiers, scieurs et industriels du bois français pour de grandes multinationales avides de profits. Et encore moins sur le mensonge qui veut faire croire à l’utilisation massive de produits chimiques dans notre sylviculture ou à l’absence de diversité biologique dans les forêts issues de plantation. C’est d’écologie que nous voulons parler, de façon simple et pragmatique.

Nos forêts produisent du bois. Le bois, avec ses produits dérivés, c’est la chance de notre planète. Il va permettre de remplacer la plupart des matériaux produits aujourd’hui à grand renfort d’émission de CO2 : plastique, ciment, béton, acier, verre… Il y a aussi l’enjeu du stockage du carbone. Un arbre passe sa vie à manger du CO2. C’est la photosynthèse. Couper un arbre pour un usage long, par exemple pour produire des matériaux de gros œuvre pour la construction, c’est non seulement éviter les émissions dévastatrices du béton, mais c’est également créer un véritable puits de carbone pour la longue durée.

Capture du CO2

Une forêt inexploitée est-elle aussi vertueuse qu’une plantation ? Rien de moins sûr… Arrivés à maturité dans une forêt dite « primaire », les vieux arbres feront le couvert qui empêchera les petits arbres de grandir. Et la croissance du vieil arbre, donc son absorption de CO2, ralentira, en attendant qu’il dépérisse et qu’il finisse par relâcher, avec la putréfaction, une grande partie du CO2 stocké.

Le salut de la planète passe donc par l’exploitation raisonnée et raisonnable de la forêt, pour mobiliser son formidable potentiel de capture du CO2 selon un cycle renouvelable. La seule forêt française avale chaque année 20 % de nos émissions. Mais seules les forêts plantées et récoltées avec méthode capturent de gros volumes et produisent un bois d’une qualité suffisante pour convenir à notre industrie. On peut vouloir céder aux idéologies et à la légèreté de l’air du temps. Mais on doit avoir conscience qu’à chaque fois que l’on emprunte ce chemin-là on se prive ardemment de l’outil le plus naturel, le plus simple et le moins coûteux pour lutter contre le réchauffement climatique, que, dans le même temps, on avantage l’importation de bois récolté et transformé ailleurs en Europe. L’urgence, c’est de mobiliser notre forêt et de développer une filière industrielle du « biosourcé », écologique et performante.

Michel Druilhe, président de France Bois Forêt, et Guillaume Poitrinal sont cofondateurs de Woodeum et de WO2

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